Mots clés : Dépendance, Maladie D'Alzheimer, La Maltraitance, MAISONS De Retraite, Didier Charlanne, 'Anesm (Agence Nationale De L'évaluation Et De La Qualité Des Établissements Sociaux Et Médico-Sociaux
Par Agnès LeclairMis à jour | publié Réactions (22)
Le niveau de dépendance des personnes âgées augmente, c'est le résultat d'une étude réalisée auprès d'environ de 5000 établissements.
Moyenne d'âge : 85 ans. Capacité d'accueil : 86 places. Niveau de dépendance des pensionnaires : en forte aumentation. Nombre de résidents atteints par la maladie d'Alzheimer : environ un sur deux (45 %).
C'est le portrait robot d'une maison de retraite aujourd'hui en France, dressé dans le dernier rapport sur la bientraitance dressé par l'Anesm (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux).
Un des principaux constat de ce rapport est cependant celui de la dépendance accrue des résidents. «Aujourd'hui, les personnes âgées rentrent plus tard en établissement tout simplement car elles restent plus longtemps chez elles. Le taux moyen de dépendance des établissements a donc vocation à être plus lourd», commente Didier Charlanne.
L'indicateur du niveau de dépendance des résidents d'une maison de retraite (le GMP, Gir moyen pondéré) a en effet fortement grimpé. En conséquence, les besoins en soins et en personnel s'envolent car les personnes les plus dépendantes demandent plus d'attention.
«On est aujoud'hui obligé de médicaliser d'avantage les maisons de retraite. Cela n'augmente pas forcément les risques de maltraitance mais il faut que l'encadrement puisse suivre», explique Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa, le Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées.
«Un chiffre à considérer avec prudence et encore trop bas, regrette Pascal Champvert, directeur de l'association des directeurs au service des personnes âgées. L'encadrement devrait être de l'ordre de 0,8 pour garantir une prise en charge de qualité et rattraper le retard de la France par rapport à ses voisins européens».
Les maisons de retraite doivent s'adapter à la déferlante de malades atteint par Alzheimer ou des maladies apparentées. 40 % d'entre-elles sont dotées d'unités dédiées contre 34% en 2009. En matière de formation, beaucoup reste à faire. «C'est un élément clé de la bientraitance dans les établissements», insiste le directeur de l'Anesm.
Aujourd'hui, seulement une maison de retraite sur deux déclare que plus de 60% de son personnel est formé à la prise en charge de ces troubles cognitifs pathologiques.
Le ministère des solidarités et l'Anesm tiennent à souligner des évolutions positives dans l'évaluation initiale des besoins des résidents, l'élaboration d'un projet personnalisé et la participation des personnes âgées à la vie de l'établissement.«L'organisation du traitement des faits de maltraitance est une pratique en forte progression qui concerne à présent 74% des établissements, contre 60% il y a seulement un an», relève dans un communiqué la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, faisant valoir au passage «une augmentation de 6,3% des crédits alloués au secteur des personnes âgées en 2012».
C'est le portrait robot d'une maison de retraite aujourd'hui en France, dressé dans le dernier rapport sur la bientraitance dressé par l'Anesm (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux).
Les maisons de retraite ont joué la transparence
Pour la deuxième fois, l'agence a envoyé un questionnaire sur leurs pratiques à quelque 7 000 établissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad) et recueilli les réponses de plus de 5000 d'entre-eux pour l'année 2010. Un taux de réponse de 76 % décrit comme une bonne nouvelle par le directeur de l'Anesm, Didier Charlanne : «Les établissements ont fait des progrès énormes. Certes, les situations isolées de maltraitance ne peuvent pas toujours être évitées mais le taux très élevé de réponses prouve que les maisons de retraite jouent désormais le jeu de la transparence».Un des principaux constat de ce rapport est cependant celui de la dépendance accrue des résidents. «Aujourd'hui, les personnes âgées rentrent plus tard en établissement tout simplement car elles restent plus longtemps chez elles. Le taux moyen de dépendance des établissements a donc vocation à être plus lourd», commente Didier Charlanne.
L'indicateur du niveau de dépendance des résidents d'une maison de retraite (le GMP, Gir moyen pondéré) a en effet fortement grimpé. En conséquence, les besoins en soins et en personnel s'envolent car les personnes les plus dépendantes demandent plus d'attention.
«On est aujoud'hui obligé de médicaliser d'avantage les maisons de retraite. Cela n'augmente pas forcément les risques de maltraitance mais il faut que l'encadrement puisse suivre», explique Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa, le Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées.
Un personnel mieux formé
Or, selon cette dernière il existe un hiatus entre les ambitions affichées et la réalité du terrain. «Il y a eu des progrès mais les PLFSS de ces dernières années ne sont pas à la hauteur pour garantir le bon encadrement des résidents, notamment aux moments clés de la toilette et des repas». Un sujet sensible. Le taux d'encadrement global des personnes âgées est aujourd'hui de 0,58 pour une place indique le rapport de l'Ansem.«Un chiffre à considérer avec prudence et encore trop bas, regrette Pascal Champvert, directeur de l'association des directeurs au service des personnes âgées. L'encadrement devrait être de l'ordre de 0,8 pour garantir une prise en charge de qualité et rattraper le retard de la France par rapport à ses voisins européens».
Les maisons de retraite doivent s'adapter à la déferlante de malades atteint par Alzheimer ou des maladies apparentées. 40 % d'entre-elles sont dotées d'unités dédiées contre 34% en 2009. En matière de formation, beaucoup reste à faire. «C'est un élément clé de la bientraitance dans les établissements», insiste le directeur de l'Anesm.
Aujourd'hui, seulement une maison de retraite sur deux déclare que plus de 60% de son personnel est formé à la prise en charge de ces troubles cognitifs pathologiques.
Jacques TESSEIRESait-on que là comme ailleurs (l'esprit de masse des déjantés) toute forme d'accumulation en groupe d'esprit atteints fait boule de neige et perturbe les autres ?
Oui, les médecins le savent, mais ils n'en soufflent 'maux' Oh !
Encore un business de fous qu'on fait semblant de soigner, uniquement pour préserver des jobs !
Pour guérir (ou libérer les âmes, car il s'(agit de cela !), il faut des milieux calmes qui envoient des bonnes ondes libératrices, alors l'âme se libère.
Qui le fera un jour, comme réelle méthode psychique et humaine, parmi ce système ?
bernard de montaudiése pose la question de fond emploit on le mot d'alzermer ce qui fait mieux que senescence ou gatisme ou simplement ce que l'on disait avant sénélité aforce de vouloir jouer "politquement correct" on arrive à déguiser la vraie question nous vieillisons et bien sur nous avons ou nous aurons des ramolissement cérébral... mais un azelmer ca fait mieux...ce qui serait intéressant de savoir c'est si on reste chez soi ?? a ton noté des évolutions négatives ou positives devenonsnous gateux plus tard qu'il y a 50 Ans ????
ipoméeIl ne faut pas dire n'importe quoi! si les spécialistes distinguent différentes formes de démence et donnent un nom particulier à la maladie d'Alzheimer ,c'est qu'elle se distingue des autres altérations cérébrales et que chacune de ces maladies se caractérise par des symptômes et une évolution spécifiques.La démence sénile ,comme son nom l'indique ,survient à un âge avancé.En revanche on peut débuter la maladie d'Alzheimer avant 60 ans ,même à 45 ans (rare heureusement)
Dans les maisons de retraite bien équipées ,il existe un département ,isolé du reste de l'établissement ,pour les malades d'Alzheimer.
En revanche les vieillards atteints de démence sénile sont mélangés à tous les autres.
Mais les uns et les autres nécessitent des moyens importants et un personnel nombreux ,en raison de leur totale dépendance.
glock83"Avoir Alzheimer" ça veut dire quoi ? Avoir la Maladie d'Alzheimer ? Alois doit se retourner dans sa tombe ! Il ne rêvait pas d'être possédé par tant de déments !
jean claude35700De bonne augure pour les scores à venir de l'UMP.
ipomée"Une augmentation de 6,3% des crédits alloués au secteur des personnes âgées"?
Peut-être...sauf que la politique du gouvernement est de "mettre le paquet" sur le maintien à domicile et les aides aux aidants.Ceci ne concernant justement pas les personnes très âgées et très dépendantes!
Je doute que les EHPAD qui accueillent ces dernières bénéficient de crédits supplémentaires! en tout cas la direction d'un EHPAD que je connais bien(parce qu'un de mes proches s'y trouve) dit justement qu'ils manquent de crédits aussi bien de l'Etat que de la région,alors qu'ils accueillent ,comme l'article le dit, de plus en plus de personnes en GIR 1 ou 2,c'est-à-dire TRES dépendantes et dont les facultés mentales ont nettement diminué.
celadonQuand on pense que la moitié d'entre nous néchappera probablement pas à la maladie, ça fait vraiment froid dans le dos. Est-il si interressant de vivre plus vieux dans ces conditions ?
isablueOn ne vit pas trés vieux, cela dépend à quel âge elle se déclare. On oublie même de respirer. Une affreuse maladie.
Personnellement je préfererai mourir avant cette déchéance.
Jean rollandEt si on acceptait que notre cerveau comme notre corps en vieillissant connait des avaries ? Il faut mettre tous les moyens pour lutter contre cette maladie mais je pense qu'on la prend sous le mauvais angle.
MacNiaqueAttention à ne pas confondre la maladie d'Alzheimer, qui est une véritable maladie et la démence sénile qui touche tout le monde avec l'age. Si la moyenne d'age des résidents en maison de retraite augmente alors il est logique qu'il y ai plus de patients atteints de démence sénile.
SHEBACAêtes vous sûr qu'il y ait une différence?
snippernon, les différentes conférences de consensus ont mis tout le monde d'accord : on ne fait plus de différence entre les démence et les maladies d'alzheimer, car ce sont exactement les même symptomes. Pour l'instant, cat on trouvera peut être, dans quelques années, une cause précise à la maladie d'alzheimer.
isablueOui évidemment qu'il y a une différence.
daniel renégénéralisation abusive, la démence sénile ne touche pas tout le monde ,heureusement.
Parker1Qu'on mette plus d'argent dans la recherche et qu'on arrive enfin à trouver la ou les raisons de cette maladie. Peut-être qu'elle a toujours existé mais qu'avant les gens vivaient moins longtemps et donc, n'avaient pas l'occasion de la déclarer ? Alzheimer en fin de vie c'est une longue agonie inhumaine. Il faut qu'on augmente les crédits pour la recherche. On l'a bien fait pour le sida, pourquoi pas pour cette maladie qui touche nos parents âgés ? (Et nous peut-être aussi dans le futur)
daniel renéSurtout qu'au moment de la vache folle certains spécialistes évoquaient des périodes d'incubation pour l'ESB de 30-40 ans, si cette thèse se vérifiait à priori ce sera en GB pour commencer puis en F, NL, B, D....
Vincent SinagotAvant on appeler cela le retour eh enfance tout simplement.
Vincent Sinagot