Friday, April 8, 2011

Thư Ngỏ: về việc xin mở chi hội người lớn tuổi cho Phường 2 Q.BT

Kính thưa các bạn

Có lẽ là các bạn và gia đình đang chuẩn bị đón mùa hè sắp đến và chuẩn bị những việc làm và vui chơi cho các con em trong kỳ nghĩ hè. Mong là kỳ nghĩ hè như ý sẻ đến với gia đình các bạn.

Hôm nay, chúng tôi xin mạo muội kính gửi đến các bạn, nhất là các bạn gia đình có người cao tuổi và các bạn quan tâm đên đời sống của các người cao tuổi như cha mẹ hay ông bà của chúng ta.

Đất nước ta hiện nay tuổi trẻ là số đông, nhưng gia đình chúng ta ai cũng có cha mẹ, ông bà. Chúng ta ai ai cũng thương yêu cha mẹ, ông bà của chúng ta. Chúng tôi cũng thế, nhìn cha mẹ già ở nhà không biết làm gì, lớp người già dần dần thưa thớt đi, phần người đi xa, phần đã mất. Bạn bè của cha mẹ chúng ta không còn bao nhiêu. Gia đình các hộ mới cũng có những gia đình với cha mẹ già, cha mẹ không có bạn bè. Trông nom cha mẹ chỉ có con cái và chúng ta nghỉ đó là bổn phận của chúng ta, chúng ta phải đền đáp.


08/04 Bertrand Cantat renonce à participer à un spectacle à Avignon

Bertrand Cantat renonce à participer à un spectacle à Avignon

LEMONDE.FR avec AFP | 08.04.11 | 14h39 • Mis à jour le 08.04.11 | 17h16

Bertrand Cantat, lors de son procès à Vilnus le 17 mars 2004.

Bertrand Cantat, lors de son procès à Vilnius le 17 mars 2004.AFP/ERIC FEFERBERG

Bertrand Cantat a fait savoir, vendredi 8 avril, par la compagnie avec laquelle il devait jouer un spectacle au Festival d'Avignon, qu'il avait finalement renoncé à y participer. Jeudi, Jean-Louis Trintignant avait annoncé qu'il annulait sa participationau Festival d'Avignon en raison de la programmation d'un spectacle où se produit l'ex-chanteur du groupe Noir Désir, condamné pour avoir porté des coups mortels à la fille de l'acteur, Marie.

07/04 A Duékoué, le choc d'un massacre de grande ampleur en Côte d'Ivoire

A Duékoué, le choc d'un massacre de grande ampleur en Côte d'Ivoire

LEMONDE.FR | 07.04.11 | 19h11 • Mis à jour le 08.04.11 | 11h47

Un corps brûlé découvert à Duékoué après le massacre des 29 et 30 mars.

Un corps brûlé découvert à Duékoué après le massacre des 29 et 30 mars.AFP/ZOOM DOSSO

Le 1er avril, un court communiqué du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) indiquait : "Au moins 800 personnes auraient été tuées le 29 mars lors de violences intercommunautaires dans le quartier Carrefour de la ville de Duékoué, dans l'ouest du pays." Depuis début décembre et le refus du président sortantLaurent Gbagbo de reconnaître la victoire à la présidentielle de son rival Alassane Ouattara – victoire reconnue par la communauté internationale –, les violents affrontements entre les deux camps ont fait de nombreuses victimes. Mais jamais une ONG n'avait alerté sur l'exécution d'un si grand nombre de personnes en si peu de jours, justifiant l'emploi du terrible terme de "massacre".

"Le CICR ne fait pas ce genre de communiqué à la légère, il est très rare que nous donnions des chiffres. Si l'on parle d'au moins 800 victimes, c'est parce que nous étions à Duékoué le 31 mars et le 1er avril, et que ce sont nos équipes qui ont ramassé les corps, soit dans les maisons, soit à l'extérieur, pour les enterrer dans la dignité. Donc nous les avons comptés", précise Steven Anderson, un porte-parole du CICR, mettant de l'ordre dans les bilans disparates, allant d'une centaine de morts à plus d'un millier, diffusés par les ONG et les Nations unies depuis samedi. "Nous sommes devant un cas exceptionnel et une situation particulièrement choquante", ajoute-t-il. Un effroi partagé par tous les humanitaires qui ont eu connaissance des faits.

"S'il s'agit bien, comme c'est en train de se préciser, d'exécutions sommaires en masse commises en seulement deux jours, mardi 29 et mercredi 30 mars, on est vraiment devant un massacre de grande ampleur. Nos différentes sources sur le terrain ont dénombré à ce jour 816 morts. Mais on continue à découvrir des corps",explique Florent Geel, responsable Afrique à la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH). "Ce n'est pas les 5 000 morts par jour du conflit rwandais, mais c'est vraiment très important. Pour vous donner un ordre d'idée, le massacre du stade de Conakry, en Guinée, qui avait choqué le monde entier en 2009, déclenché une enquête et provoqué la transition politique, c'est 157 morts", indique-t-il.

TRI ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

Si les informations restent encore parcellaires et les interlocuteurs très prudents dans les informations qu'ils distillent, en raison de l'extrême tension qui règne encore dans cette région de la Côte d'Ivoire sujette aux conflit inter-ethniques, toutes les sources s'accordent sur le fait que la plupart des victimes sont de sexe masculin. Des hommes et des garçons, parfois âgés de trois à cinq ans. Ce qui confirmerait le récit de survivants qui racontent comment les bourreaux ont fait un tri, séparant les hommes des femmes. Certaines victimes ont été tuées par balle, d'autres à la machette, frappées ou brûlées vives. La majorité appartiendrait à l'ethnie Guéré, mais pas toutes.

Terrorisés par la violence des massacres commis parfois sous leurs yeux, et la crainte qu'il y en ait d'autres, les rescapés et la plupart des habitants de la zone ont fui leurs maisons et leur quartier, pour se regrouper dans une mission catholique, à Duékoué. "C'est un endroit qui doit faire 800 mètres de long sur 800 mètres de large, où 30 000 personnes sont entassées dans des conditions d'insalubrité terrible", s'inquiète sur place François Danel, directeur général de l'ONG Action contre la faim. Une situation qu'il détaillait dans une vidéo tournée par et pour l'ONG, le 3 avril.

Au lendemain du communiqué du CICR, et contrairement à toutes les ONG qui se sont refusées à désigner clairement un responsable du massacre, la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire a affirmé que "la plupart" des victimes avaient été"exécutées par les 'dozos' [chasseurs traditionnels du Nord] des FRCI [Forces républicaines de Côte d'Ivoire]", pro-Ouattara. "Il faut faire attention à ne pas tout lire à travers le conflit post-électoral. La région de Duékoué a déjà connu des massacres en 2005, c'est une région sujette aux conflit ethniques depuis très longtemps. Il faut découpler les enjeux locaux de l'enjeu national", met en garde François Danel. La FIDH évoque ainsi plusieurs responsables possibles dont un"coupeur de route", le chef d'une bande armée localisée dans un parc national à côté de Duékoué dont il resterait à prouver qu'il ait agi pour le compte des FRCI.

Jeudi, les humanitaires, prudents, appelaient de leur vœux une enquête indépendante, pariant que la situation, dans la région, mettrait du temps à se détendre, et les rescapés, à rentrer chez eux.


Pour en savoir plus :

    Aline Leclerc

    08/04 Un nouveau séisme ravive le cauchemar du 11 mars au Japon

    Un nouveau séisme ravive le cauchemar du 11 mars au Japon

    LEMONDE | 08.04.11 | 12h41 • Mis à jour le 08.04.11 | 14h19

    Une réplique de magnitude 7,1, la plus forte secousse depuis le 11 mars, a frappé de nouveau le Japon, le 7 avril.

    Une réplique de magnitude 7,1, la plus forte secousse depuis le 11 mars, a frappé de nouveau le Japon, le 7 avril.AFP/JIJI PRESS

    OTSUCHI (JAPON), ENVOYÉ SPÉCIAL - "C'est le retour du cauchemar…" En pyjama, le patron de l'auberge est sorti en trombe de sa chambre. Il est un peu avant minuit et la maison de bois s'est mise à trembler de toutes ses parois. Il y a d'abord eu un bruit sourd – "le grondement de la terre", dit-on ici. Puis les vibrations ont monté en puissance, pour atteindre une magnitude de 7,1. C'est la plus forte réplique depuis le séisme du vendredi 11 mars. Mais cette fois-ci pas de vague géante, pas de tsunami.

    A Otsuchi (15 000 habitants), une ville au bord de la mer dans la préfecture d'Iwate, ce nouveau tremblement de terre a provoqué l'effroi parmi les sinistrés. Otsuchi a été l'une des villes les plus ravagées par le tremblement de terre du 11 mars.

    Il ne reste rien, que des décombres et des ruines de débris. On compte 600 morts et plus d'un millier de disparus. Et 9 000 personnes ont été évacuées. "C'était comme le 11 mars et on s'est précipité pour évacuer", dit cette mère de famille sinistrée qui vit dans un centre d'accueil de Shiroyama sur une colline qui surplombe la ville.

    Du cimetière un peu en contrebas mais suffisamment haut pour ne pas être touché par les vagues s'offre un paysage de désolation. Une jeune femme assise sur l'escalier fume une cigarette en pleurant silencieusement. "Ma famille est quelque part là-bas", dit-elle en montrant la ville qui n'est plus.

    Après la réplique, certains sont partis en hâte, en pleine nuit. Sur les routes, on pouvait voir des centaines de phares de voiture briller. Pour aller où ? Quelque part, plus en hauteur.

    "JAMAIS ON AURA DE RÉPIT"

    D'autres restent stoïques. Comme ce vieux couple affairé, près d'un tuyau dans les ruines d'où coule de l'eau douce sans discontinuer. Ils font leur lessive. "Nous sommes habitués aux secousses mais, cette fois, elle a été très forte", dit l'homme. "On a pensé : encore une fois. Jamais on n'aura de répit…" "La maison ? Emportée le 11 mars. Elle était là-bas." La préoccupation immédiate de tous ? L'avenir, s'il en existe un. "Que va-t-on devenir? On n'a plus rien, ni maison, ni bateau pour mon mari qui était pêcheur", dit une femme en pleurs.

    Par sa force, cette nouvelle réplique a rappelé que rien n'est fini et que la terre gronde toujours, faisant tomber d'un cran l'espoir que peu à peu les sinistrés construisaient. La plupart pensent à refaire leur vie. "Ici" pour certains, "loin de la mer" pour d'autres. Tous s'efforcent de trouver un équilibre. "Mourir, finalement c'est quoi ? Moi j'ai survécu, lui est mort. Personne ne peut critiquer le destin. Mais pourquoi lui et pas moi ?", s'interroge le vieil homme en continuant à essorer son linge.

    Frêle et pâle dans son survêtement trop grand, Kayo Iwama, 73 ans, a tout perdu. De sa maison, il ne reste qu'une plaque de béton. Le 11 mars elle était chez elle."J'ai senti que quelque chose de terrible allait se produire", raconte-t-elle. Elle a enfourché son vélo et a pédalé de toutes ses forces : "C'était comme dans un film d'horreur, la vague était juste derrière moi." Et l'a engloutie. Pendant trois heures, elle a surnagé, et a été sauvée.

    D'un belvédère dominant la majestueuse baie au fond de laquelle se nichait une vue qui n'est plus, un couple d'amoureux solitaire s'étreint. La vie repart, envers et contre tout…

    Philippe Pons

    08/04 Britain relaxes travel advisory, Tokyo excluded from areas to avoid

    TOKYO (Kyodo) -- The British Embassy in Japan said Thursday it no longer advises its nationals against travel to Tokyo in light of the continued efforts to control radiation leaks at the Fukushima Daiichi nuclear power plant crippled by the March 11 earthquake and tsunami.

    The British government continues to advise avoiding non-essential travel to areas northeast of Tokyo affected by the quake, including the 80-kilometer radius of the plant some 220 kilometers from Tokyo.

    "Although the situation at Fukushima will remain of concern for some time, the risks are gradually declining as the reactors cool and as facilities to stabilize them are established," the embassy said in the travel advisory posted on its web site.

    Among other countries, Denmark has also excluded Tokyo from areas it advises its nationals not to visit.

    (Mainichi Japan) April 7, 2011

    02/04 Tập đoàn Intel giới thiệu ổ cứng SSD thế hệ thứ 3

    02/04/2011 | 19:59:00


    Ổ cứng Intel SSD 320. (Ảnh: Internet)
    Tập đoàn Intel vừa giới thiệu ổ cứng SSD thế hệ thứ ba Intel SSD 320, sử dụng công nghệ bộ nhớ flash NAND 25-nanometer hàng đầu trong ngành công nghiệp.

    Ổ cứng Intel SSD 320 có dung lượng lưu trữ lớn hơn, đồng thời tăng cường thêm các tính năng bảo mật dữ liệu, quản lý thất thoát điện năng.

    Dòng sản phẩm Intel SSD 320 có các dung lượng 40GB, 80GB, 120GB, 160GB và các phiên bản dung lượng cao hơn là 300GB và 600GB.

    Có tốc độ đọc và ghi ngẫu nhiên hiệu năng cao, sản phẩm Intel SSD 320 có thể thực hiện 39.500 hoạt động vào ra mỗi giây (IOPS) cho việc đọc ngẫu nhiên và 23.000 IOPS cho việc ghi ngẫu nhiên.

    Ngoài ra, Intel đã tăng hơn gấp đôi tốc độ ghi tuần tự từ thế hệ thứ 2 của mình lên tới 220 MB/s và vẫn duy trì một trong những thông lượng đọc cao nhất lên tới 270 MB/s tốc độ đọc tuần tự. Điều này giúp cải thiện mạnh mẽ khả năng xử lý đa nhiệm cho người sử dụng./.

    PV (Vietnam+)

    06/04 Facebook giới thiệu trang dành cho các phóng viên

    06/04/2011 | 21:32:00


    Trang Journalists on Facebook. (Nguồn: Internet)
    Facebook vừa giới thiệu một trang truyền thông nhằm giúp các phóng viên sử dụng trang mạng xã hội này như một công cụ làm báo và liên lạc tốt hơn với độc giả của mình.

    Trang trên có tên gọi là Journalists on Facebook (Phóng viên trên Facebook) được xây dựng như một nguồn lực phục vụ số lượng phóng viên sử dụng Facebook ngày càng tăng tìm tài liệu, liên lạc với độc giả và đăng tải các bài viết của mình.

    Trên trang blog cá nhân của mình, Giám đốc phụ trách quan hệ đối tác truyền thông của Facebook Justin Osofsky cho hay: “Trang này sẽ cung cấp cho các phóng viên những công cụ tốt nhất để kết hợp các sản phẩm mới nhất trên Facebook với tác phẩm của họ, và kết nối với độc giả Facebook hiện đã lên tới hơn 500 triệu người.”

    Facebook đã và đang hợp tác với các phóng viên từ đầu năm 2010 để giúp cho nội dung của mình mang tính xã hội rộng rãi hơn nữa.

    Ngoài ra, trang mạng này còn cho biết sẽ giới thiệu chương trình “Facebook Journalism Meetup” với các cuộc hội thảo về cách thức sử dụng Facebook như một công cụ làm báo.

    Cuộc hội thảo đầu tiên sẽ được tổ chức vào ngày 27/4 tại trụ sở của Facebook ở Palo Alto, bang California của Mỹ./.

    Huy Bình (Vietnam+)

    07/04 Mỹ bác thư của ông Gaddafi gửi Tổng thống Obama

    07/04/2011 | 06:43:00


    CÁC TIN LIÊN QUAN
    Phe nổi dậy Libya bác mọi đàm phán với Gaddafi
    Lực lượng nổi dậy của Libya tuyên bố bác bỏ khả năng đàm phán với nhà lãnh đạo Muammar Gaddafi và yêu cầu ông ta từ bỏ quyền lực.

    Libya cáo buộc NATO đã tấn công mỏ dầu lớn nhất
    Ngày 6/4, Thứ trưởng ngoại giao Libya đã cáo buộc máy bay Anh ném bom mỏ dầu Al-Sarir ở phía Đông Nam Libya làm 3 người thiệt mạng.

    Ngoại trưởng Mỹ Hillary Clinton ngày 6/4 đã bác bỏ bức thư yêu cầu của cá nhân nhà lãnh đạo Libya Muammar Gaddafi gửi Tổng thống Barack Obama.

    Bà Clinton nói rằng ông Gaddafi cần thực thi một lệnh ngừng bắn, rút các lực lượng của mình và ra nước ngoài lưu vong.

    Nhà Trắng xác nhận ông Gaddafi đã viết một bức thư gửi Tổng thống Obama song không cho biết nội dung bức thư này.

    Hãng tin AP thì cho biết ông Gaddafi đã yêu cầu ông Obama ngừng bắn trong một bức thư dài 3 trang.

    Phát biểu trong một cuộc họp báo với Ngoại trưởng Italy Franco Frattini, bà Clinton nói: "Về bức thư mà các bạn đề cập tới, tôi cho rằng ông Gaddafi biết ông ta phải làm gì. Đó là cần ngừng bắn, lực lượng của ông ta cần rút khỏi các thành phố... và cần đưa ra một quyết định về việc ông ta từ bỏ quyền lực và... sự ra đi của ông ta khỏi Libya"./.

    (Vietnam+)

    08/04 Phu nhân Gbagbo: Người đàn bà thép Cote d'Ivoire

    08/04/2011 | 11:05:00


    Vợ chồng Tổng thống thất cử Gbagbo của Cote d'Ivoire (Nguồn: Internet).
    CÁC TIN LIÊN QUAN
    Phe Ouattara siết vòng vây nơi ông Gbagbo trú ẩn
    Các lực lượng ủng hộ ông Ouattara đã bao vây dinh thự của Tổng thống mãn nhiệm Gbagbo ở Abidjan, hy vọng sẽ bắt sống ông này.

    Cote d’Ivoire: Giao tranh tiếp diễn dữ dội ở Abidjan
    Ngày 7/4, có ít nhất năm người thiệt mạng và nhiều người bị thương trong các cuộc giao tranh dữ dội tại thành phố Abidjan.

    Simone Ehivet Gbagbo, người vợ đầu của Tổng thống thất cử tại Cote d'Ivoire, thực sự là người đàn bà thép của quốc gia Tây Phi đang chìm trong hỗn loạn vì tranh giành quyền lực này.

    Phóng sự của tờ báo Anh Guardian mô tả, dù mắc kẹt trong dinh thự Tổng thống, giờ đã trở thành nhà tù ở khu sang trọng tại Abidjan khi lực lượng nổi dậy khép chặt vòng vây, bà Gbagbo vẫn không hề nao núng, đồng thời tiếp tục kêu gọi những lực lượng trung thành với giá đình bà tiếp tục cuộc chiến chống lại người mà bà gọi là "quỷ dữ": Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozay và Tổng thống được Liên hợp quốc công nhận Alassane Ouattra, người đứng đầu lực lượng nổi dậy.

    “Chúa trời đứng về phía chúng ta”, bà Gbagbo nói trước đám đông năm ngoái. “Người đã mang đến chiến thắng cho chúng ta”. Với những người ủng hộ, người đàn bà 61 tuổi này là “Hillary Clinton của vùng nhiệt đới”. Với những kẻ chống đối, bà là bà đầm thép, hay ít trang trọng hơn, người phụ nữ khát máu.

    Sinh năm 1949, Simone Ehivet là một trong 17 người con của một hiến binh cảnh sát có rất nhiều vợ. Bà lớn lên trong một môi trường Thiên Chúa giáo bảo thủ và học lịch sử, văn học cùng ngôn ngữ. Sau khi cùng ông Laurent Gbagbo thành lập đảng chính trị giờ trở thành Mặt trận nhân dân Cote d'Ivoire (FPI), bà bị bắt, bị bỏ tù và bị tra tấn trong cuộc đấu tranh đòi bầu cử đa đang ở đất nước này vào những năm 1970.

    Khi ông Gbagbo nắm quyền vào năm 2000, bà không hề giấu giếm công chúng rằng ông chồng mình không phải là người duy nhất cai trị Cote d'Ivoire. Những người thân và bạn bè của đệ nhất phu nhân Gbagbo được bổ nhiệm vào các vị trí cấp cao của chính phủ, bầu vào nghị viện và bản thân bà Simone Ehivet tự nhận là người đứng đầu nhóm nghị sĩ của đảng cầm quyền FPI trong quốc hội. “Tất cả các bộ trưởng đều kính trọng tôi. Họ coi tôi ở trên họ”, bà có lần nói với báo Pháp L’Express.

    Khi nội chiến bùng nổ năm 2002 ở Cote d'Ivoire, bà trở thành một nhà dân tộc chủ nghĩa cứng rắn với những bài phát biểu thách thức dư luận và từ chối bất cứ sự nhượng bộ hay thỏa thuận nào với các lực lượng nổi dậy. Khi những nhà lãnh đạo của lực lượng đối lập gặp nhau trong cuộc hòa đàm ở Paris, bà Gbagbo tổ chức một cuộc gặp riêng ở Abidjan và tuyên bố: “Nếu những người đàn ông của chúng ta đến Paris mà không đạt được điều làm chúng ta hài lòng, khi trở về nhà họ sẽ không thấy chúng ta trên giường nữa”.

    Phát biểu của bà Gbagbo khiến ngay cả Tổng thư ký Liên Hiêp Quốc lúc bấy giờ, Kofi Annan, cũng phải lên tiếng. “Lần sau có lẽ chúng ta nên mời cả phu nhân Gbagbo, bà ấy có ý tưởng hay ho để tìm ra giải pháp,” ông Annan châm biếm.

    Sau đó, Simone Ehivet đã bị đưa vào danh sách đen của Liên hợp quốc vì xâm phạm quyền con người, bao gồm cả những cáo buộc bà tổ chức đội cảnh vệ của mình tiến hành những cuộc ám sát các nhân vật chống đối. Bà đã hai lần bị thẩm vấn về vụ mất tích bí ẩn vào năm 2004 của Guy-Andre Kieffer, một nhà báo người Pháp-Canada chuyên điều tra các vụ tham nhũng chính trị ở Abidjan. Ông Kieffer được nhìn thấy lần cuối khi đang trên đường đến gặp một người em rể của bà Simone Ehivet, Michel Legre. Tuy nhiên, sự thật không bao giờ sáng tỏ, dù nhiều người tin rằng các lực lượng mật vụ Bờ Biển Ngà đứng đằng sau vụ mất tích của Kieffer.

    Năm 2006, tạp chí tiếng Pháp Jeune Afrique nói bà Simone Ehivet “không giống bất kỳ đệ nhất phu nhân nào” và là một trong những “sự tò mò về chính trị ở châu Phi hiện đại”. Không giống như những phụ nữ may mắn khác, bà Gbagbo không ưa các khách sạn xa xỉ và mua đồ nội địa thay vì lượn lờ ở những cửa hiệu thời trang danh tiếng tại Paris. “Bà ấy đam mê chính trị, từ sáng tới khuya,” tờ Juene Afrique viết./.

    H.Minh (Vietnam+)